Fédération
Nationale
des Anciens
d'outre-mer et Anciens Combattants
des Troupes de
marine
RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 25 DÉCEMBRE
1929
Affiliée à la Fédération Maginot
Groupement N°200
Motion
approuvée
par l'assemblée générale du 3 mai 2008
Les Anciens d'outre-mer et anciens
combattants des Troupes de marine se sont réunis à La Grande Motte (34) à
l'occasion de leur 77ème congrès national annuel.
Tirant le bilan de l'année écoulée,
-
ils
réaffirment leur totale solidarité avec les militaires d'active de l'Arme des
Troupes de marine dont ils sont majoritairement issus. À cet égard, ils
attendent les décisions qui feront suite, d’une part aux travaux du Livre Blanc
sur la défense et la sécurité qui doit définir les missions, d’autre part aux
travaux de Révision Générale des Politiques publiques (RGPP) débouchant selon
toutes attentes sur des réductions de moyens (crédits, effectifs, équipements).
Ils espèrent que s'il devait y avoir des amputations, elles ne se feraient
qu'après définition des missions et non l'inverse. Par ailleurs, ils
n'imaginent pas qu'une Arme qui apporte aux armées une plus value faite
d'excellence opérationnelle et de qualités humaines particulières puisse être
sévèrement réduite.
-
ils
observent qu'à une mesure relative à la réversion des pensions militaires
d'invalidité aux veuves, le dossier de "décristallisation" des
pensions et retraites servies à leurs frères d'armes africains, malgaches et
indochinois n'a pas évolué en 2008. Avec les 800.000 anciens combattants qui constituent
le Conseil national pour les droits des anciens combattants d'outre-mer de
l'armée française, ils continuent de réclamer la poursuite de la
décristallisation en l'étendant à la parité des pensions militaires de retraite
et des pensions de réversion afférentes. Compte tenu des sommes en jeu, si
toutes les pensions ne pouvaient être décristallisées d'emblée, ils souhaitent
qu'une priorité soit donnée aux ayants droit qui ont accompli des prestations
dites du feu.
-
interrogés
dans le cadre de la commission Kaspi sur la modernisation des commémorations
nationales, ils souhaitent que soit instituée une Journée nationale unique
permettant d'honorer celles et ceux, militaires ou civils, qui sont tombés pour
la Patrie ou pour la défense de ses valeurs. À leurs yeux, la date ne peut être
que celle du 11 novembre. Remplaçant toutes les autres cérémonies officielles
actuelles, cette journée du Souvenir ne serait pas exclusive d'autres cérémonies
associatives ou privées qui, de ce fait, auraient un caractère "non
officiel".