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Henri PIBOULEAU et son épouse nous accueillent chaleureusement. L’heure est au café et malgré leur difficulté à se déplacer ils sont souriants et heureux de parler de leur quotidien, de leur passion (les timbres oblitérés pour Henri), de leurs voyages mais aussi de leur vie. Tous deux sont suivis médicalement et sous traitement. Les liaisons et l’assistance domestique sont bonnes mais ils demeurent un peu isolés et apprécient visites et appels.
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A quelques encablures Roger RUL a rejoint Marc BOURON, notre Colonial ‘’Bigeardien’’, qui s’en est allé pêcher quelques années dans la gendarmerie, puis trouver Femme en Chine. Pas de sommations avant le petit jaune et la visite du ‘’bureau musée’’ dédié aux glorieux épisodes militaires mais aussi à l’Orient particulièrement cher à Marc. A 80 ans ils ont fière allure nos anciens et rivalisent d’anecdotes et d’humour :
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La route pour rejoindre la cité de Jean Baptiste Poquelin ‘’dit Molière’’, généreusement balisée de bouquets multicolores, nous a paru courte et très vite oubliée après l’extraordinaire accueil de notre ami Claude OLIVIER. A 83 ans, programmé, nous assure t’il, pour vivre au moins jusqu’à 102 ans, il est alerte, vif, remarquablement organisé et accro d’Internet. Ecran 26’’, argot professionnel, logiciels high-tech… mais… quelques rouleaux de parchemins jaunis témoignent de l’engagement de notre Colonial sur les théâtres indochinois dont le Laos et son peuple qui ont laissé dans son cœur des traces profondes. Passage trop rapide pour évoquer tous les sujets qui le passionnent et qui nous passionnent. Nous n’avons pas vu le temps passé. Il fait presque nuit. C’est promis Claude nous reviendrons bientôt.
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