Nous nous sommes donné rendez-vous près de l’étang du Ponant. L’un d’entre nous, retardé par les bouchons, nous a offert quelques minutes d'attente au bord de l’étang. L'occasion de profiter des premiers rayons de soleil et d’une petite brise qui vivifiait l’air.
Une fois l’équipe réunie – Claude, Dominique, Evelyne, Patrick, Philippe et Vincent – nous avons entamé notre marche le long de l’étang, en devisant et en refaisant le monde avec bonne humeur. Certains se sont arrêtés pour admirer le violoncelliste, une sculpture emblématique de Stratos, célèbre artiste dont les œuvres se rencontrent aussi bien dans l’Hérault qu’aux quatre coins de la France.
Plus loin, c’est le bâtiment flambant neuf de la résidence Pure qui a capté notre attention, avec ses balcons ombragés et ses façades éclatantes.
Patrick, curieux, a été intrigué par le barrage du canal et s’est intéressé au centre de réadaptation des tortues de mer de La Grande Motte, une découverte inattendue. Puis, en poursuivant notre chemin, nous avons croisé le parcours d’accrobranche, chacun partageant ses souvenirs de parcours aventure. Dominique et Evelyne, en éclaireuses se demandaient ce qui pouvait bien nous retarder.
Nous avons longé le Vidourle, observant au passage les plongeurs des sapeurs-pompiers en entraînement, puis découvert le jardin minéral en bord de mer
avant de rejoindre la coulée verte, où les œuvres d’art urbaines ont suscité notre curiosité. Parmi elles,
Les Marins – une vague texturée de toutes sortes d’empreintes ;
Le Labech – un labyrinthe où Patrick, avec son avantage en hauteur, a rapidement trouvé son chemin ;
Le Narbonnais – qui deviendrait sans doute un oasis l’été, avec un peu d’eau ;
et La Tramontane avec ses bancs tournés contre tous les vents.
Notre halte à l’église moderne a été une belle surprise, avec un petit orgue charmant et une carte ancienne qui témoignait de la géographie impressionnante de l’Europe et de ses abords en l’an 260.
Sur le port, un arrêt s'est imposé pour admirer la statue de Séréna, qui expose fièrement ses formes, insensible aux aléas du climat.
Après un détour pittoresque,nous avons traversé la passerelle Saint-Jean et emprunté des venelles verdoyantes pour rejoindre les abords du golf, véritable îlot de verdure au milieu de l’urbanisation.
Le temps de ramener les véhicules au parking du golf, nous avons rejoint le restaurant du golf où, en gentleman, les hommes ont retrouvé les dames installées au chaud. Nous y avons eu la belle surprise de croiser notre camarade F. Bresson, de passage, et peu après, notre ami Paul, qui nous a rejoints pour partager le repas.
Les discussions à table, animées et chaleureuses, nous ont fait voyager des fairways voisins aux horizons plus lointains : le Mali, le Niger, le Burkina, la Mauritanie, la Nouvelle-Calédonie… Chaque nom évoquait un souvenir ou une aventure partagée dans ces lieux.
Le repas fut à la hauteur de la marche, à la fois copieux et délicieux : en entrée, salade d’endives, croutons, noix et roquefort ou bien salade aux gésiers – chacun s'est régalé. Le plat principal, selon les goûts, raie tendre accompagnée de riz et légumes ou un wok de poulet se sont révélés savoureux. Pour finir, Patrick et Claude se sont laissés tenter par une mousse au chocolat tandis que Dominique, Evelyne, Paul, Philippe et Vincent dégustaient une crème brûlée. Un petit café pour clore ce beau moment, et nous étions déjà prêts à reprendre la route.
Même en petit comité, nous avons tous savouré cette sortie qui a renforcé notre plaisir d’être ensemble. En fin de journée, nous n’avions qu’un seul regret : que plus de monde n’ait pu se joindre à nous pour le déjeuner et partager cette belle aventure humaine.
NB : Le restaurant du golf est ouvert à tous, il dispose d'une magnifique salle et d'une magnifique terrasse lors des beaux jours.
V.R