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MULLER_leonard
Naissance : février 1920 à GILLENFELD, ALLEMAGNE
Décès : 15/04/2004
Léonard Muller naît en février 1920 à GILLENFELD, en Allemagne.
En juillet 1939, il souscrit, pour une durée de 5 ans, un engagement pour l'Armée Française au titre de la Coloniale.
Pour échapper à un inévitable et douloureux enrôlement dans les Forces Allemandes, il obtient d'être envoyé en Extrême-Orient.
Il embarque pour l'Indochine en avril 1940 où il sert pendant plus de 6 ans au Cambodge, au Tonkin, en Cochinchine.
En juin, il obtient son galon de caporal ; celui de sergent lui est attribué en juin 1942 : il a 22 ans. A Hanoï, il acquiert le brevet de moniteur d'éducation physique et sportive ; il excelle en athlétisme.
Une nouvelle étape essentielle de sa vie de soldat se prépare.
Le sergent MULLER se trouve en garnison à LANGSON, dans de le Nord-Est du Tonkin, à proximité de la frontière chinoise.
Les japonais, depuis notre défaite de juin 1940, ont envahi le Tonkin en y implantant des garnisons. Jusqu'en mars 1945, la France temporise.
Le Japon voit à son tour arriver l'échéance certaine d'une proche défaite.
Il s'efforce de pénétrer en Chine du Sud.
Craignant une action prévisible des Forces Françaises, les japonais attaquent, par surprise, toutes les garnisons françaises d'Indochine le 9 mars 1945.
Le 10, MULLER est très grièvement blessé dans la citadelle de Langson : il est atteint par balles au thorax et à l'épaule. Fait prisonnier, il est miraculeusement interné.
En effet, malgré une résistance désespérée, la garnison finit par succomber et les japonais massacrent sauvagement les rescapés : le commandant des troupes et les survivants sont décapités.
MULLER est libéré le 13 septembre 1945.
Il repart en opérations dès le 1° octobre ; en décembre, il est nommé sergent-chef et quitte Saïgon pour rentrer en France en juin 46.Il a 26 ans.
Il ne reste en métropole que quelques mois : les blessures reçues à Langson l'handicapent sévèrement et de façon irréversible. Il change d'Arme et opte pour l'Intendance Coloniale.
En février, il est désigné pour servir en Côte Française des Somalis. Il reste à Djibouti jusqu'en mars 50. Il a été nommé sergent-major en mars 1949 et a obtenu le statut de sous-officier de carrière la même année, en juin.
Une fois encore, à son retour de Djibouti, il ne reste que peu de temps en France : il est désigné pour poursuivre son service en Afrique Occidentale Française en juillet 51.Jusqu'en avril 54, il est en garnison à Dakar ; il y décroche son galon d'adjudant. A 34 ans, la médaille militaire lui est confirmée.
De retour en France, où il ne demeure que quelques mois, une dernière affectation outre-mer l'attend.
Il séjourne à Madagascar de décembre 55 à décembre 58. Il y est nommé adjudant-chef.
Rentré en France après ces trois années passées dans cette île de l'Océan Indien, MULLER décide de prendre sa retraite en février 1960.Il a 40 ans. Sa carrière militaire a duré 21 ans dont 15 en service outre-mer et, en métropole, à Paris, Toulon, Pau et Carcassonne.
Marié à son retour d'Indochine, Il était père de trois enfants.
Après son temps passé sous l'uniforme, Léonard entreprend une carrière civile très active.
Toute sa vie, l'adjudant-chef MULLER a manifesté de nombreuses qualités, tout particulièrement, courage, ténacité, conscience professionnelle, jeunesse de caractère et d'esprit, fidélité au souvenir de ses amis, patriotisme.
Retiré à MARSILLARGUES, il assure bon nombre de fonctions à différents niveaux :
Vice-président national des Anciens Rescapés de Langson et du Tonkin, président du Souvenir Français de sa commune, président départemental de l'Union des Combattants Européens.
Médaillé militaire et chevalier de l'Ordre National du Mérite, Muller est titulaire de la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec deux citations, au titre du régiment et du corps d'armée.
Il détient la médaille des blessés, le médaille d'outre-mer, la commémorative des opérations d'Extrême-Orient, la médaille des engagés volontaires et celle des combattants de l'Europe.
Toute sa vie, l'adjudant-chef MULLER a fait honneur au Corps des sous-officiers, à la Coloniale, à la France.