RAPPEL DE CARRIERE ET HOMMAGE AU MAJOR (TDM) FRANCIS TURELIER,
décédé le 24 août 2014
Prononcé par le colonel (TDM) MERCIER Christian lors des obsèques en l’église
St Paul de Montpellier le mardi 26 août 2014
A lire : 66 Mois prisonnier des VIÊTS MINH
A lire :GUERRE 1944/1945 - ALSACE – ALLEMAGNE - OCCUPATION
Major Francis Turelier, Vous naissez en 1926,
Quand l’Allemagne envahit notre pays, vous avez treize ans et, très tôt, vous rejoignez la Résistance organisée.
Vous vous engagez et faites la campagne de France (1944/45) au sein du 62ème Régiment d’Artillerie d’Afrique, franchissez le Rhin et atteignez Innsbruck.
Vous êtes outre-Rhin en 45/46. Cette année là vous êtes nommé brigadier puis brigadier-chef.
En 46, c’est l’Indochine. Vous participez à de nombreuses actions.
Le 5 juillet 1947 vous êtes blessé,porté disparu, épargné car il n’y a pas d’autres survivants. Vous êtes prisonnier du Vietminh. Cela dure 66 mois. Pendant plus de 5 ans ce ne sont que marches, contremarches, milliers de kilomètres à pied, camps plus inhumains les uns que les autres. Vous subissez tortures physiques et morales, privations. Pour autant, vous aidez et sauvez d’autres prisonniers. Vous aviez 21 ans lorsque vous êtes capturé et êtes libéré le 8 janvier 53. Plus de 70% des prisonniers sont morts.
Après un séjour au Val de Grâce, vous servez à nouveau en Allemagne de 53 à 55 au sein du 8 Régiment d’Artillerie Coloniale, êtes nommé maréchal des logis puis chef.
En 1955, vous vous mariez. Vous épousez Emma. Elle vous donnera 4 enfants.
55/57, Vous rejoignez le Régiment d’Artillerie Coloniale à Madagascar.
57/59, 3èmeRégiment d’Artillerie Coloniale en France;
Promotion au grade d’adjudant.
De 59 à 61, vous servez en Algérie au 10ème Régiment d’Artillerie Coloniale et vous voilà chef d’une harka. Vous êtes cité deux fois.
61/63, Fréjus, maison mère des Troupes de Marine. Nommé adjudant-chef.
63/65, c’est la Côte d’Ivoire.
65/70, 3ème séjour en Allemagne, notamment président des sous-officiers au 8ème Régiment d’Artillerie de Marine.
70/73, à nouveau Madagascar, chef du PC du général Bigeard qui vous récompense avec une lettre de félicitations.
75/78, Ecole d’Application de l’Infanterie à Montpellier, instructeur très apprécié en mortiers de 120mm et autos engins blindés.
76, nommé major.
77, couronnement d’une carrière de sous-officier, vous êtes Major à l’échelon exceptionnel.
78/80, dernier séjour outre-mer en Nouvelle Calédonie au Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique avec, entre autres, une nouvelle présidence des sous-officiers.
Le 14 janvier 1981, c’est le départ à la retraite. Vous avez servi 36 ans sous l’uniforme.
Avec vos bonifications de campagne, votre service s’élève au total exceptionnel de 66 ans.
Allez-vous reposer ? Certainement pas !
De 81 à 2001, soit pendant 20 ans, vous participez aux activités de différentes associations : prisonniers d’Indochine, Parents d’enfants et adultes handicapés, Centre d’aide par le travail, association St Paul et d’autres encore.
Major Turelier vous êtes Officier de la Légion d’Honneur, Médaillé Militaire, Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures avec 1 citation, Croix de la Valeur Militaire avec 2 citations, Croix du Combattant Volontaire39/45, Croix du Combattant.
Vous ont été attribuées : la Médaille Coloniale avec agrafe Extrême-Orient, la Médaille commémorative 39/45 ave agrafes campagne de France et d’Allemagne, la Médaille commémorative d’Indochine,
la Médaille commémorative AFN avec agrafe Algérie, le titre de reconnaissance de la Nation, lettre de félicitations du général Bigeard, carte de prisonnier du Vietminh.
Vous êtes blessé à 3 reprises : 1 par balle au bras, 1 par arme blanche à la tête, 1 en captivité et vous êtes invalide à 100%.
Vous êtes le soldat à qui l’on dit «Vas», et il va.
Vous faites honneur au corps des sous-officiers des Troupes de Marine, à notre Arme.
Vous avez bien servi la France.
Nous nous inclinons devant Vous.
Nous vous disons «A Dieu»
A votre épouse, vos enfants et petits enfants, l’Amicale des Troupes de Marine de l’Hérault présente ses condoléances.
Quand l’Allemagne envahit notre pays, vous avez treize ans et, très tôt, vous rejoignez la Résistance organisée.
Vous vous engagez et faites la campagne de France (1944/45) au sein du 62ème Régiment d’Artillerie d’Afrique, franchissez le Rhin et atteignez Innsbruck.
Vous êtes outre-Rhin en 45/46. Cette année là vous êtes nommé brigadier puis brigadier-chef.
En 46, c’est l’Indochine. Vous participez à de nombreuses actions.
Le 5 juillet 1947 vous êtes blessé,porté disparu, épargné car il n’y a pas d’autres survivants. Vous êtes prisonnier du Vietminh. Cela dure 66 mois. Pendant plus de 5 ans ce ne sont que marches, contremarches, milliers de kilomètres à pied, camps plus inhumains les uns que les autres. Vous subissez tortures physiques et morales, privations. Pour autant, vous aidez et sauvez d’autres prisonniers. Vous aviez 21 ans lorsque vous êtes capturé et êtes libéré le 8 janvier 53. Plus de 70% des prisonniers sont morts.
Après un séjour au Val de Grâce, vous servez à nouveau en Allemagne de 53 à 55 au sein du 8 Régiment d’Artillerie Coloniale, êtes nommé maréchal des logis puis chef.
En 1955, vous vous mariez. Vous épousez Emma. Elle vous donnera 4 enfants.
55/57, Vous rejoignez le Régiment d’Artillerie Coloniale à Madagascar.
57/59, 3èmeRégiment d’Artillerie Coloniale en France;
Promotion au grade d’adjudant.
De 59 à 61, vous servez en Algérie au 10ème Régiment d’Artillerie Coloniale et vous voilà chef d’une harka. Vous êtes cité deux fois.
61/63, Fréjus, maison mère des Troupes de Marine. Nommé adjudant-chef.
63/65, c’est la Côte d’Ivoire.
65/70, 3ème séjour en Allemagne, notamment président des sous-officiers au 8ème Régiment d’Artillerie de Marine.
70/73, à nouveau Madagascar, chef du PC du général Bigeard qui vous récompense avec une lettre de félicitations.
75/78, Ecole d’Application de l’Infanterie à Montpellier, instructeur très apprécié en mortiers de 120mm et autos engins blindés.
76, nommé major.
77, couronnement d’une carrière de sous-officier, vous êtes Major à l’échelon exceptionnel.
78/80, dernier séjour outre-mer en Nouvelle Calédonie au Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique avec, entre autres, une nouvelle présidence des sous-officiers.
Le 14 janvier 1981, c’est le départ à la retraite. Vous avez servi 36 ans sous l’uniforme.
Avec vos bonifications de campagne, votre service s’élève au total exceptionnel de 66 ans.
Allez-vous reposer ? Certainement pas !
De 81 à 2001, soit pendant 20 ans, vous participez aux activités de différentes associations : prisonniers d’Indochine, Parents d’enfants et adultes handicapés, Centre d’aide par le travail, association St Paul et d’autres encore.
Major Turelier vous êtes Officier de la Légion d’Honneur, Médaillé Militaire, Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures avec 1 citation, Croix de la Valeur Militaire avec 2 citations, Croix du Combattant Volontaire39/45, Croix du Combattant.
Vous ont été attribuées : la Médaille Coloniale avec agrafe Extrême-Orient, la Médaille commémorative 39/45 ave agrafes campagne de France et d’Allemagne, la Médaille commémorative d’Indochine,
la Médaille commémorative AFN avec agrafe Algérie, le titre de reconnaissance de la Nation, lettre de félicitations du général Bigeard, carte de prisonnier du Vietminh.
Vous êtes blessé à 3 reprises : 1 par balle au bras, 1 par arme blanche à la tête, 1 en captivité et vous êtes invalide à 100%.
Vous êtes le soldat à qui l’on dit «Vas», et il va.
Vous faites honneur au corps des sous-officiers des Troupes de Marine, à notre Arme.
Vous avez bien servi la France.
Nous nous inclinons devant Vous.
Nous vous disons «A Dieu»
A votre épouse, vos enfants et petits enfants, l’Amicale des Troupes de Marine de l’Hérault présente ses condoléances.