Les photos de la journée

Le père Mathieu

Convergeant de tous les coins de l’Hérault et deux de l’Aveyron, les plus bruyants, nous étions une vingtaine à nous retrouver autour de la tombe du Père Mathieu pour lui rendre un hommage.

Deux d’entre nous, que nous ne nommerons pas, et donc nous utiliserons pour cette histoire, MC et Y, lettres choisies par pur hasard... Ces derniers, sans doute bercés par les premiers émois du printemps, se sont par erreur engagés sur la colline du village de Montferrier sur Lez, à la recherche du cimetière. Ils ont visité ce charmant village avec ardeur, ne négligeant aucune impasse pour nous trouver. Ils ont bien trouvé deux cimetières mais après l’échec évident de trouver le groupe, ils ont pris la route de Baillarguet, point de rendez-vous pour la messe souvenir.

Pendant ce temps, annoncé par un garde à vous, au clairon, exécuté par Daniel, nous avons commencé notre petite cérémonie. Christian a rappelé la biographie du Père Mathieu et le Père CARDOT, supérieur de la communauté des prêtres-résidents de la maison  retraite des Missions africaines, nous a parlé de sa rencontre avec le Père Mathieu.

Lecture par Christian

Claude a déposé un bouquet et notre Clairon a fait retentir dans la quiétude de ce petit cimetière des frères et sœurs des missions africaines, une sonnerie aux morts émouvante, un peu perturbée par le bruit du véhicule des deux égarés passant sur la route en contrebas. L’hymne a clôturé cette cérémonie.

Dépose des fleurs par Claude

Malgré une pléthore de véhicules à proximité du cimetière et l’offre faite à ceux qui étaient à pieds, ces derniers, avec prothèse ou sans, avec canne ou sans, ont préféré la marche et ont ainsi montré leur jeunesse et leur vitalité.

Sur le parking, nous avons retrouvés nos deux égarés MC, étant un peu remontée contre Y, l’a fait savoir haut et fort, à tous. Mais il était l’heure de la messe et nous nous sommes dirigés vers la chapelle située au premier étage de la résidence..

Chapelle

Une chapelle toute simple, un autel paré d’un tissu brodé dont l’origine outre-mer ne faisait pas de doute, de nombreux pères arborant au moins leurs écharpes liturgiques enluminées par leur provenance africaine, une assemblée renforcée par quelques résidents, tout était en place. Le célébrant nous a fait une messe entrainante, comme on a pu en connaître en Afrique. Une choriste nous a guidé dans les chants. Ce fût une belle messe.

Nous nous sommes dirigés vers la salle panoramique qui portait bien son nom où nous avons passé un agréable moment à partager des souvenirs ponctués par quelques douces sonneries du clairon de Daniel dont l’Amazing Grace. Ce moment de convivialité fût clôturé par l’Hymne.

Réunion

Tout le monde a repris le chemin du parking, Daniel, organisateur de la cérémonie s’étant porté volontaire pour guider ceux d’entre nous qui ne savaient pas où était le restaurant.

Sans GPS, mais ayant cru avoir bien écouté, Y n’écoutant pas MC, s’est lancé et a doublé Daniel en attente de guidage. Moi-même, je me suis allé aussi à cet écart, mais confiant dans la douce voix de mon GPS qui m’annonçait une route sereine, je n’ai pas hésité et j’ai suivi ses conseils, jusqu’au parking du restaurant.

Tout le monde est arrivé où presque, force était de constater que MC et Y bien que partis en premier, n’étaient pas là, tentative de jonction téléphonique, répondeur en service, plus qu’à espérer.

Arrivée de .. et .

Tout le monde passe à table, goûte un petit verre de vin ou d’eau, pour patienter, et enfin nous voyons, une MC encore plus en pétard que précédemment, accompagnée d’Y, zen. Ils font leurs entrées sous un tonnerre d’applaudissements et sont félicités pour leur navigation. Emportés par leur amour débordant pour Montferrier sur Lez, ils avaient à nouveau cherché dans ce village, le restaurant qu’ils n’avaient pas localisé dans leur première reconnaissance.

Un buffet d’entrée copieux, suivi pour certains par un morceau d’agneau qui avait sans doute dû descendre du Larzac en courant, car très ferme, un bon dessert avec du choix et un petit café pour clôturer cette journée souvenir du père Mathieu, qui a dû être bien content de nous voir tous réunis pour ce moment de convivialité avec ses pairs.

Chacun a repris le chemin de ses foyers et nous remercions chaudement les organisateurs, Claude et Daniel, ainsi que notre clairon Daniel et son épouse Nicole, descendu de l’Aveyron pour ce moment de partage.

VR

PS : Les mauvaises langues qui voient un rapport avec les retardataires de la sortie au jardin de Saint Adrien ont raison.