Une belle journée au Jardin de Saint Adrien
L’ATDM34 s’est déplacée en nombre ce samedi 20 mai vers le golf de Saint Thomas, certains sous prétexte de chercher leur chemin se sont renseignés auprès de toutes ces dames qui jalonnent la route de Pézenas, les seules routes d’accès vers le golf n’étant pas occupées par ces personnes peu vêtues, ils ont donc eu du mal à trouver, mais ils y sont parvenus alors que le gros des troupes était déjà passé à table.
Michelle et Christian nous ayant fait l’honneur d’être parmi nous, cela a été l’occasion de pouvoir remettre à Michelle sa médaille du mérite coloniale si bien méritée par ces années aux services des autres.
Un excellent repas, servi avec diligence par les personnels du restaurant du golf, a permis de refaire le monde, de voyager dans nos souvenirs et d’apprécier pleinement ce moment de convivialité.
Mais le chronomètre tournant, il a fallu quitter ce lieu agréable et se diriger vers le Jardin de Saint Adrien par la piste sportive, cette piste a été comme un petit rappel de ces pistes africaines constellées de trous et de bosses que nous avions tous connus, mais nous avions l’avantage de n’avoir aucun passage de boues. Mais l’âge étant passé par là, il a fallu conduire avec douceur pour ménager les passagers.
Tout le monde étant bien arrivé sans encombre au jardin, nous nous sommes tous égayés en son sein telle une volée de moineaux, Vincent a photographié au passage quelques-uns de ces moineaux dans leur visite de ce nouvel habitat, fleuri, agencé merveilleusement et jalonné par des personnages de conte de mille et une nuits, tous magnifiques dans leurs tenues de carnaval de Venise.
Un magnifique spectacle équestre nous a permis de rêver un instant et la plus jeune cavalière a été excellente malgré ses douze printemps.
Un couple de danseur nous a fait envie par sa grâce et sa souplesse, mais eux aussi deviendrons un jour comme nous…
Chacun a son rythme a rejoint son nid douillet avec plein d’images dans la tête. Ce fût une belle journée agréable et conviviale.
VR
Escapade chez nos amis biterrois…le 17 mai !


Commémoration du 63ème anniversaire des combats de Điện Biên Phủ
(06 mai à Castelnau le Lez)
« Après 56 jours d’enfer, le 7 mai 1954, la garnison de Điện Biên Phủ tombe,
sans capituler, aux mains des communistes vietminh.
Légionnaires, Parachutistes Coloniaux et Parachutistes de Choc, Cavaliers, Tirailleurs,
Sapeurs, Transmetteurs… Français, Marocains, Vietnamiens ont accompli leur mission jusqu’à l’ultime limite de leur force et de leurs moyens. »


Jean Pierre GRAND, sénateur / maire de Castelnau a présidé cette belle cérémonie. Jean Bernard MONCHOTTE, l’un des derniers survivants, était présent et a participé au dépôt de gerbes.

Dans la plus grande discrétion Daniel VERIN a glissé dans le socle du monument une petite pierre de « la cuvette de DBP » rapportée en avril de son voyage au Vietnam.

Les associations d’Anciens Combattants de l’Hérault sont venues nombreuses avec leur président et leur drapeau.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont honoré, par leur présence, cette commémoration en affrontant dignement la pluie…intense et programmée.
Grande figure des anciens combattants du département de l’Hérault, président honoraire du CEACH,
par le général d’armée 2s Elrick IRASTORZA, ancien chef d’état-major de l’armée de terre
et président du Conseil d’administration de la "Mission du centenaire de la première guerre mondiale",
le 24 avril 2017 en l’église Saint Denis de Montpellier

Mon cher Alexis Laurent.
Certes, les temps que nous vivons peuvent toujours susciter des inquiétudes légitimes mais s'ils ne sont guère faciles, l'ont-ils été un jour pour les générations qui nous ont précédés ? Bien évidemment que non et pourtant, elles ont toujours su trouver en elles, fut-ce aux heures les plus sombres de notre histoire nationale les ressources physiques et surtout morales pour surmonter les épreuves endurées et faire de nos grandes ruptures historiques des opportunités de sursaut national. Et si c'est tout un peuple de combattants qui fut victorieux en 1918, ils étaient bien moins nombreux en 1945 à nous remettre sur les chemins de l'Honneur et de la Liberté.
Mon cher Alexis Laurent, vous avez été de Ceux-là. Comme beaucoup pourtant, dés 19 ans, vous avez été incorporé dans les chantiers de jeunesse, ces substituts de service militaire d'une France désarmée qui prônaient les valeurs de la révolution nationale, cache misère de la détresse morale d'un pays vaincu. Pas de quoi susciter l'enthousiasme mais le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, allait vous offrir l'opportunité de prendre une part active à la libération du sol national. Le 15 août 1944, vous débarquez en Provence avec le 68e Régiment d'Artillerie d'Afrique. Puis ce sera l'épopée de la 1re Armée de de Lattre et l'honneur de tirer les premiers coups de canons français sur l'Allemagne nazie, le 20 novembre 1944. Mais le Rhin ne sera franchi que 4 mois plus tard au prix de bien d'autres souffrances durant cet hiver rigoureux et au terme d'une lutte particulièrement âpre et meurtrière. Puis c'est la brillante campagne qui conduira la 1re Armée au delà du Danube, jusqu’aux Alpes autrichiennes qui assurera à la France, vaincue en 1940, une place à la table des vainqueurs.
Cité pour votre comportement au combat, vous avez pris toute votre part à cette victoire.
La libération du territoire national acquise, vous auriez fort bien pu tourner définitivement la page de cet épisode à la fois sombre et glorieux de cette tragédie nationale pour vous consacrer seulement à la reconstruction d'un pays matériellement mais surtout moralement en ruines.
Mais comment oublier les sacrifices consentis et les compagnons d'arme laissés sur le bord du chemin.
Impossible de se consacrer à l'avenir en faisant fi du passé.
Impossible d'oublier tous ces morts qui ont fait cette Patrie que nous, les vivants, avons le devoir de continuer.
Impossible de comprendre notre présent et de préparer notre avenir et celui de nos enfants sans interroger notre passé.
Et de tout cela vous avez toujours été persuadé !
Alors, en plus d'une remarquable carrière professionnelle qui vous conduira d'Agde aux plus hautes responsabilités à la mairie de Montpellier, vous allez vous consacrer inlassablement mais sans nostalgie, à l'entretien de la petite flamme de la mémoire combattante dans l'Hérault et à sa transmission aux plus jeunes générations.
D'abord fidèle transmetteur de mémoire, vous devenez rapidement le moteur de l'Association « Rhin et Danube », de la Fondation Maréchal de Lattre, du Souvenir Français, de l'Association des Combattants de moins de 20 ans, de l'Union Nationale des Combattants et présidez pendant 17 ans le Comité d'entente de 50 associations d'anciens combattants du département. Bien évidemment, vous siégez au Conseil départemental des Anciens combattants et Victimes de Guerre, travaillez en lien étroit avec l'Office national et surtout ne cessez jamais de témoigner de votre engagement patriotique auprès des plus jeunes.
Je me souviens de votre satisfaction à voir les tombes de nos soldats parfaitement entretenues et de votre bonheur grave à accompagner nos jeunes dans les allées de nos carrés militaires. Votre émotion dans ces instants d'intense recueillement traduisait surtout votre profonde conviction et une détermination que le poids des ans n'avait pas réussi à émousser.
Mon cher Alexis Laurent, la République a reconnu vos mérites en vous faisant Chevalier de la Légion d'honneur puis, dernièrement, Officier de l'Ordre National du Mérite ; mais je crois que la plus belle des reconnaissances qui puisse vous être témoignée en ce bien triste jour, c'est la présence recueillie de vos amis ici rassemblés dans une même émotion autour de vous et de votre famille et ces drapeaux en deuil dont vous connaissez chaque porteur.
En ce jour de la Saint Fidèle, les uns et les autres se joignent à moi pour vous assurer de notre reconnaissance pour votre fidélité sans faille au service de la transmission de la mémoire des sacrifices consentis par nos soldats et leurs familles trop souvent à la peine, aujourd'hui comme hier.
Adieu Alexis, reposez dans la paix bien méritée de tous ceux qui ont tout donné à leur pays, à leur Patrie.
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Troupes Coloniales | Troupes de Marine |
De face : cette médaille du graveur Louis Corbier, représente une Ancre de Marine « Encablée à gauche » avec l’inscription « Cinquantenaire des Troupes Coloniales 1900–1950 »
« L’Armée d’Afrique – depuis 1830 -», (Renommée « Troupes Coloniales » depuis la Loi du 07 juillet 1900 « jusqu’aux indépendances 1956-60 »). Elles prirent l’appellation de « Troupes d’Outre-Mer » en 1958 et retrouvèrent à nouveau l’appellation « Troupes de Marine » à partir de 1961 jusqu’à nos jours.
Au dos : une Caravelle, toutes voiles dehors, avec les dates 1622–1900 (Création par Richelieu des « Troupes Coloniales) également appelées « Compagnies de la Mer »).
Autour de laquelle sont inscrites (à partir du centre-haut et dans le sens antihoraire), avec manifestement, la volonté de couvrir toutes les périodes et théâtres d’opérations des grandes batailles auxquelles ont participé les « Troupes Coloniales » à savoir :
Lützen-Bautzen (1813 : la plus ancienne inscription de bataille figurant sur les emblèmes des Troupes de Marine),
Puis : Bomarsund (1854), Sébastopol (1854-55), Puebla (1863), Soudan (1890), Sénégal (1863), Cochinchine (1858-62), Chine (1855-60), Tonkin (1884), Bazeilles (1870), Formose (1885), Dahomey (1892), Côte-d’Ivoire (1893-95), Laos (1893-95), Haut-Oubangui (1891-94), Madagascar (1895), Congo (1900), Tchad (1900), Mauritanie (1903-11), Maroc (1911-13), Borkou-Ennedi (1913), Verdun-Douaumont (1916), Cameroun (1914-16), Reims (1918), Monastir (1918), Levant (1925), Beni-Derkoul (1925), France (1939-40), Koufra (1941), Kub-Kub (1941), Bir-Hakeim (1942), El-Alamein (1942), Garigliano (1944), Ile d’Elbe (1944), Toulon (1944), Strasbourg (1944), Haute-Alsace (1944), Bade (1944), Paris (1944), et enfin, Extrême-Orient (1946-50).
Cette médaille a été remise à l’amicale des Troupes de Marine de l’Hérault par Monsieur Paul Patin. Aspirant au 3° R.I.C. à Maisons-Laffitte dans les années 1946. Demeurant à Béziers, il est :
Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’O.N.M. et des Palmes académiques, Chevalier du Mérite Social, Médaille d’Or de la Jeunesse et des sports, Officier de l’Ordre National du Burkina-Faso, et Titulaire du mérite Colonial à titre exceptionnel (26/09/2009) médaille dont il est d’ailleurs l’initiateur.
Aujourd’hui, se déplaçant difficilement, il ne participe plus aux activités de l’amicale et se contente des « trop peu nombreuses » visites que nous pouvons lui faire, mais nous accorde toujours, avec son épouse, un accueil particulièrement chaleureux.
Cette médaille, outre son côté affectif, a l’avantage de retracer le « parcours historique » des Troupes Coloniales à travers les âges. Les historiens apprécieront !
Georges Bartoli.
• Avec la bienveillante contribution de Monsieur Paul Villatoux, Docteur en Histoire.

L'ATDM34 vous remercie de l'avoir contactée et vous répondra dans les plus brefs délais
Nos engagements pour 2017 dépendent de cette manière d’accueillir Celui qui est la source et le fondement de notre identité chrétienne
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Voici Noël !
Chaque jour, depuis même avant la fête de la Toussaint, l’on nous parle de « Noël » !
Pour la quasi-totalité des marchands d’illusions et des médias à leurs ordres, le respect des rythmes du temps ne compte plus. Toussaint, Le jour des morts, le 11 novembre…Non ! Déjà, jouets, chocolats, consoles etc.…s’étalent dans les vitrines et sur les rayons, comme si Noël se résumait à une « grande bouffe » et une orgie de cadeaux le plus « in » possible.
Il est vrai que tout cela évite, pour un temps, de parler de la crise morale et financière de notre pays, Noël serait-il devenu aussi, l’un des fusibles de nos politiques ?
L’année 2016 n’a pas été une « bonne année ». Des lois iniques ont été votées, les barbares islamistes ont frappé sur notre sol.
2017 ne sera pas meilleur, avant l’échéance électorale de mai, des lois iniques seront votées.
La France et sa culture judéo-chrétienne sont en danger de mort !
Charles Péguy disait : « La patrie est la plus haute valeur de l’ordre temporel, valeur incarnée, réalité à la fois charnelle et spirituelle, cette quantité de terre où l’on peut parler une langue, où peuvent régner des mœurs, un esprit, une âme, un culte, c’est une portion de terre où l’âme peut respirer »
La patrie et son histoire sont le fondement de notre vivre ensemble, or notre histoire est mise à mal par les nouveaux programmes de l’éducation nationale, Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Sainte Jeanne d’Arc, Napoléon…sont idéologiquement évacués.
Alors pour 2017, je vous invite à être des veilleurs et des ses sentinelles, des lanceurs d’alertes, surtout quand plus de 1500 ans d’histoire sont remis en cause par toute une mouvance pro communautariste qui tente de s’infiltrer dans les fissures de notre pays.
Le 1er juin 1980, le pape Jean-Paul II, au Bourget, nous interrogeait « France, fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, aux promesses de ton baptême ?...Es-tu fidèle à l’Alliance avec la Sagesse Eternelle ? »
De la crèche rayonne un immense soleil de justice et de paix, dans la représentation de la nativité par Chagall qui est en haut de page, l’enfant Jésus regarde déjà vers la croix. Cet Enfant, Fils de Dieu, devenu adulte pleura sur Jérusalem, puisse les générations qui arrivent ne pas avoir à pleurer sur les murs écroulés de nos cathédrales et la tombe de notre civilisation perdue sur les marchés de la mondialisation et de l’islam.
Christian Chanliau +
Album photos de la cérémonie de remise de la légion d'honneur à Théodore GUEGAN
(Crédit photo Mairie de Lunel)
Papa,
Cette distinction témoigne de la reconnaissance de la Nation pour son engagement au service de la France.
Ce service de la France a duré 35 ans et l’Adjudant-chef Théodore GUEGAN a fait une belle carrière de Sous-officier. 12 années dans l’Armée d’Afrique au sein des 4e, 5e et 7e Régiments de Tirailleurs Marocains. Deux séjours en Algérie dans les Aurès Nementchas, le Constantinois et la Kabylie qui représentent près de 4 ans en Compagnie opérationnelle sur le terrain. Deux belles citations témoignent de ton courage où, comme Chef de section, tu as conduit le combat victorieux sur l’adversaire.
Et ta famille pour qui tu es un exemple. Regardes tes petits-enfants et arrière-petits-enfants. Ils sont fiers de leur Papy. Et tes deux Marsouins de fils qui ont suivi le chemin de Soldat comme s’apprête à le faire ton plus jeune petit-fils. Et Maman à qui revient aussi une part de cette Légion d’Honneur.
Papa les félicitations de tous.
Christian.
Nombreuse assistance civile et militaire, avec une vingtaine de drapeaux.
Mise en place.







- C.R. Bazeilles 2016 Lodève
- Glorieuse fin de mois à l’ATDM34
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- Tournée des stèles du Nord Lévézou
- Cérémonie d’hommage à l’adjudant-chef Guy MEUNIER
- Le 9ième Régiment d’Infanterie de Marine a mis à l'honneur les Hmong
- Conseils de prudence en forêt
- C.R. du Congrès de la F.N.A.O.M. du Puy-en-Velay le 31-05-2016
- PUECHABON et OCTON du 21 mai 2016.