J'ai lu attentivement "Les clowns dans la grande guerre". Je rends bien volontiers hommage aux professeurs, organisateurs, réalisateurs de ce spectacle, en particulier aux enfants/acteurs. 
Mais je ne peux pas le cautionner en tant qu'amoureux de mon pays, la France. Les deux chansons d'auteurs anarchistes, si connus et appréciés soient-ils pour leur talent, glorifient la désertion en temps de guerre et ironisent sur la Première guerre mondiale, "celle que je préfère" , dit Brassens, 
Les héros de la Grande Guerre n'y sont plus que des victimes et les sacrifices consentis pour notre liberté n'y trouvent aucune justification.
Et comme la mode est de donner la parole aux enfants, on propose "la guerre aux déchets", utile et même indispensable, mais assez peu en rapport avec les grandes lignes de fracture d'aujourd'hui.
Quoiqu'on dise et quoiqu'on fasse, la guerre est inhérente à la vie des hommes. Faire de notre pays, un havre de paix éternelle est un espoir fragile. Les forces obscures, les rivalités sont toujours à l'oeuvre.
Il est bon que le sacrifice "des poilus" pour notre liberté soit magnifié et qu'ils ne soient pas présentés comme des victimes,
La vie a  un côté "combat"; le monde n'est pas toujours beau et gentil. Même les jeunes enfants le savent. Et l'enfant lui-même n'est pas naturellement bon, et nous non plus.
En résumé, "les clowns fouillent la grande guerre", c'est de l'enfantillage orienté.
Je souhaite à tous ses enfants/clowns qu'ils soient solidement formés moralement et intellectuellement pour agir pour le bien de la France et la défendre si besoin dans le brouillard mondial qui vient.
"Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle...Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre..." (Charles Péguy, mort pour la France le 5 septembre 1914 à Villeroy) - 

Commentaire qui n'engage que son auteur : le Lieutenant-Colonel (ER) Michel BAIN, Officier de la Légion d'Honneur, Médaille Militaire, Officier de l'Ordre National du Mérite