ATDM 34 - ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE 2012 - ATDM 34 CONVOCATION
Le samedi 28 janvier à CASTRIES au domaine de l’Orange bleue
Dans un décor original et subtil - plan d’accès au dos - covoiturage sur demande
De 10h00 à 11h30 visite pour les accompagnants (site et modalités définies début janvier)
MENU
Soupe du moine dom Pérignon/ Amuses bouches
Salade Gourmande périgourdine du domaine
Filet Mignon mode cévenole aux bronzés des bois
Gratin de pommes de terre et sauté de légumes
Fondant de fèves de cacao
Sur son lit de crème
Vin de Pays Rouge et Rosé – Café - Eau de Source
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx à découper xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx à découper xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
BULLETIN DE PARTICIPATION
Madame, Monsieur…… ……………………………………………participera à l’AG de l’AAOM/ACTDM34 du 28 janvier 2012
OUI NON (barrer la mention inutile)
Participera au repas OUI NON Accompagné de ….. Personnes
Souhaite être à table en compagnie de ……………………………………………………………………
Joindre un chèque à l’ordre de « Amicale des Troupes de Marine de l’Hérault »
A expédier pour le 21 janvier 2012 MONTANT : 30 € x …… personnes =
BON POUR POUVOIR
A envoyer impérativement à Louis LARMANDE si vous êtes dans l’impossibilité de participer à l’AG
Madame, Monsieur ……………………………………………, à jour de cotisation 2012 (18 € / an - tarif inchangé depuis 2006)
Donne pouvoir à Monsieur, Madame …………..…………………………………………………………… membre de l’ATDM34.
(Préciser nom et prénom)
pour voter en mon nom pendant l’AG du 28 janvier 2012
Fait à ……………………………….. , le ………….. Signature, précédée de la mention manuscrite « bon pour pouvoir »
Bulletin de participation et chèque à adresser à Louis LARMANDE, Trésorier ATDM34
50 rue Edgard Quinet – 34400 LUNEL - TPH : 0467836918
Assemblée générale extraordinaire :
Proposition d'ajout dans les statuts :ARTICLE 5
Le président peut, après avis du conseil d'administration, exempter un membre de cotisation
Senat, Extrait du PV provisoire de la séance du 24/01/2011
Hommage aux soldats français en Afghanistan
M. le président. Monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le 21 juin dernier, j'exprimais mon émotion après la mort d'un soldat qui appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes basé à Pamiers. Une nouvelle fois, je veux saluer la mémoire, au nom du Sénat, de quatre soldats morts en Afghanistan. (M. le secrétaire d'État, Mmes et MM. les sénateurs se lèvent.)
Il s'agit de l'adjudant-chef Fabien Willm, âgé de quarante-trois ans et père d'un enfant ; de l'adjudant-chef Denis Estin, âgé de quarante-cinq ans et père de deux enfants, du 93e régiment d'artillerie de montagne ; du sergent-chef Svilen Simeonov, âgé de trente-quatre ans et père d'un enfant ; du brigadier-chef Geoffrey Baumela, âgé de vingt-sept ans et père d'un enfant, du 2e régiment étranger de génie.
Désarmés, ils ont été lâchement assassinés.
Au nom du Sénat tout entier, j'assure à leurs familles, à leurs proches, toute notre compassion attristée.
Je leur présente nos condoléances, ainsi qu'aux chefs de corps, officiers, sous-officiers et soldats engagés dans ce pays depuis plus de dix ans.
Une cérémonie s'est déroulée aux Invalides tout à l'heure.
Nous pensons également aux quinze autres soldats blessés, dont huit grièvement, douze ayant été rapatriés.
Monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, depuis le début du déploiement de la coalition internationale, quatre-vingt-deux militaires français ont, au total, perdu la vie.
Avec ces sacrifices ultimes, c'est un lourd tribut que des militaires ont payé au service de la paix.
Nous n'oublions pas, à côté de nos soldats, le rôle de nos coopérants civils et l'importance de la coopération parlementaire nouée entre notre assemblée et la deuxième chambre afghane.
J'adresse, au nom de notre assemblée, aux 3 600 soldats français un message de soutien dans leur difficile mission.
Je veux, avec émotion et respect, exprimer aux soldats disparus et à leur famille, la reconnaissance du Sénat de la République.
La parole est à M. le secrétaire d'État.
M. Marc Laffineur, secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants. Mesdames, messieurs les sénateurs, permettez-moi de saluer à mon tour la mémoire de nos quatre soldats, effectivement lâchement assassinés, monsieur le président, et d'avoir également une pensée pour leurs quinze frères d'arme qui ont été blessés.
La France entière porte aujourd'hui le deuil de ces quatre soldats, car, à travers eux, c'est elle qui est touchée.
Je veux dire à leurs familles combien je partage leur peine, combien je sais ce que signifie la perte d'un fils ou d'un frère. Qu'elles soient assurées de notre soutien. Qu'elles soient assurées également qu'ils sont morts dans l'accomplissement de leur devoir. Ils sont morts en portant les valeurs de la France, qu'ils voulaient et que nous voulons encore faire partager au peuple afghan : la paix, la liberté et la démocratie.
M. le président. En mémoire de ces quatre soldats morts en Afghanistan, je vous propose, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, d'observer un moment de recueillement. (M. le secrétaire d'État, Mmes et MM. les sénateurs observent une minute de silence.)
Monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, nous allons interrompre nos travaux pour quelques instants.
La séance est suspendue.
(La séance, suspendue à quatorze heures quarante, est reprise à quatorze heures quarante-cinq, sous la présidence de M. Jean-Patrick Courtois.)
UNE ASSEMBLEE GENERALE 2012 DYNAMIQUE, ASSIDUE, ENGAGEE ET… TRES CONVIVIALE !
Une équipe étonnante, motivée, fidèle et enthousiaste dans la distribution… pour organiser et gérer ce très sympathique rassemblement. Des suggestions, des idées, des arguments, des projets, des échanges…pour développer, élargir et amplifier un ordre du jour consistant, diversifié et ambitieux.
Météo clémente, température fraîche et vivifiante, balisage clair et précis pour accéder au domaine de l’Orange bleue…à 10h00 tous les participants étaient présents, les conjoints accompagnants déjà partis vers le « Rucher-école » de Fondespierre avec notre ami René FINOSKI (qui en est le fondateur, l’instructeur et l’animateur) et le p’tit jus d’accueil avalé.
Hommage solennel à nos morts.
Témoignage de sympathie et de réconfort à nos blessés, à nos malades et à leurs familles.
Rapports moral et financier présentés par les membres du conseil d’administration et validé par notre Commissaire aux comptes Maurice ANDREY.
Domaines majeurs développés: « Communication/Information » avec création et assistance de plusieurs sites (dont ceux de l’AAMTDM, la maison de la dernière cartouche et de sites d’amicale) et les questions/liaisons/transmis avec les élus présentés par notre Sec/Gene/webmaster; «Solidarité » avec notre souscription « Noël pour nos soldats », l’aide et soutien aux membres de l’ATDM34 et le réseau de dons aux Pères missionnaires de la maison de retraite de Montferrier ; « Rayonnement des Troupes de Marine » avec un objectif d’excellence dans les manifestions organisées pour Bazeilles et dans les relations avec les autorités civiles et militaires; « l’information citoyenne en milieu scolaire » avec une déclinaison vers les classes de CM2 en 2012.
Renouvellement du conseil d’administration avec l’arrivée du LCL Christian GUEGUAN et de Jean Marie ROMAIN.
A l’issue de cette longue et difficile épreuve imposée… Christian GUEGAN nous a présenté un très beau témoignage, sur sa mission Epidote en Afghanistan et le président a évoqué le devenir de notre musée TDM, projet initié lors de l’AG du 21 janvier à Fréjus entre l’AAMTDM et l’EMSOME.
Merci au Général Elrick IRASTORZA dont la présence et la participation active à cette assemblée nous a donné des éclairages «d'actualité» remarquables.
Une excellente journée printanière ! P.C. |
Claude DESMERGERS |
Daniel SCHIRA
Utilisation frauduleuse de carte bleue
Ayant été confronté récemment à une utilisation frauduleuse de ma carte bancaire (carte ni perdue, ni volée), je vous fait part de mon retour d'expérience :
Voici les démarches que j'ai effectuées, j'ai fait bloquer ma carte bleue immédiatement par téléphone, la dame m'a demandé d'aller déposer plainte à la gendarmerie pour "vol de numéro de CB". Je me suis donc rendu à la gendarmerie, le dépôt de plainte pour "vol de numéro de CB" n'existe pas et on m'a appris que depuis les récentes lois, c'était à la banque d'effectuer le dépôt de plainte et que je n'avais qu'à passer à ma banque pour contester les opérations frauduleuses. Ils m'ont cependant délivré un document précisant la nouvelle loi (qui date quand même de 2010) dont voici un extrait :
Les règles de remboursement des opérations réalisées par utilisation frauduleuse d'une carte bancaire sont codifiées aux articles L.133-18 et L.133-19 du code monétaire et financier. (j'ai mis la copie des articles en bas de cet article).
En cas d'opération de paiement non autorisée signalée par l'utilisateur dans les conditions prévues à l'article L. 133-24, le prestataire de services de paiement du payeur rembourse immédiatement au payeur le montant de l'opération non autorisée et, le cas échéant, rétablit le compte débité dans l'état où il se serait trouvé si l'opération de paiement non autorisée n'avait pas eu lieu.
Nota bene : La loi n'impose pas le dépôt d'une plainte auprès des services de police et de gendarmerie ou auprès du procureur de la République pour bénéficier du remboursement du montant des opérations résultant d'une utilisation frauduleuse de carte bancaire.
Je me suis donc rendu à la banque qui effectivement a pris note de mes contestations et ne m'a pas demandé de dépôt de plainte bien que cela figure sur leur imprimé.
En conclusion, la démarche et la suivante :
-
Faire bloquer sa carte bancaire.
-
Aller dans son agence bancaire contester les opérations de la CB que vous n'avez jamais effectuées. La banque doit rembourser immédiatement au payeur le montant de l'opération non autorisée.
-
En vous rendant à la banque, pensez à prendre votre carnet de chèque pour prendre éventuellement du liquide, pour tenir compte du délai de renouvellement de la CB.
A priori le renouvellement de la CB serait automatique après un blocage. (si je ne dis rien de plus c'est que cela a été effectivement le cas).
V.R
Article L133-18
Modifié par LOI n°2010-737 du 1er juillet 2010 - art. 38 (V)
En cas d'opération de paiement non autorisée signalée par l'utilisateur dans les conditions prévues à l'article L. 133-24, le prestataire de services de paiement du payeur rembourse immédiatement au payeur le montant de l'opération non autorisée et, le cas échéant, rétablit le compte débité dans l'état où il se serait trouvé si l'opération de paiement non autorisée n'avait pas eu lieu.
Le payeur et son prestataire de services de paiement peuvent décider contractuellement d'une indemnité complémentaire.
Article L133-19
Créé par Ordonnance n°2009-866 du 15 juillet 2009 - art. 1
I. ? En cas d'opération de paiement non autorisée consécutive à la perte ou au vol de l'instrument de paiement, le payeur supporte, avant l'information prévue à l'article L. 133-17, les pertes liées à l'utilisation de cet instrument, dans la limite d'un plafond de 150 euros.
Toutefois, la responsabilité du payeur n'est pas engagée en cas d'opération de paiement non autorisée effectuée sans utilisation du dispositif de sécurité personnalisé.
II. ? La responsabilité du payeur n'est pas engagée si l'opération de paiement non autorisée a été effectuée en détournant, à l'insu du payeur, l'instrument de paiement ou les données qui lui sont liées.
Elle n'est pas engagée non plus en cas de contrefaçon de l'instrument de paiement si, au moment de l'opération de paiement non autorisée, le payeur était en possession de son instrument.
III. ? Sauf agissement frauduleux de sa part, le payeur ne supporte aucune conséquence financière si le prestataire de services de paiement ne fournit pas de moyens appropriés permettant l'information aux fins de blocage de l'instrument de paiement prévue à l'article L. 133-17.
IV. ? Le payeur supporte toutes les pertes occasionnées par des opérations de paiement non autorisées si ces pertes résultent d'un agissement frauduleux de sa part ou s'il n'a pas satisfait intentionnellement ou par négligence grave aux obligations mentionnées aux articles L. 133-16 et L. 133-17.
Article L133-24
Modifié par LOI n°2010-737 du 1er juillet 2010 - art. 38
L'utilisateur de services de paiement signale, sans tarder, à son prestataire de services de paiement une opération de paiement non autorisée ou mal exécutée et au plus tard dans les treize mois suivant la date de débit sous peine de forclusion à moins que le prestataire de services de paiement ne lui ait pas fourni ou n'ait pas mis à sa disposition les informations relatives à cette opération de paiement conformément au chapitre IV du titre 1er du livre III.
Sauf dans les cas où l'utilisateur est une personne physique agissant pour des besoins non professionnels, les parties peuvent convenir d'un délai distinct de celui prévu au présent article.
Le point de départ de « l'affaire ».
La polémique est née d'un article de journal reprenant de façon erronée et maladroite les propos tenus par le secrétaire général de TF lors de la remise de dons à Rennes.
Cet article laisse entendre que « Terre Fraternité » s'occuperait, de manière « systématique » des « épouses autres que l'épouse officielle »... Les interprétations qui en sont faites, par les personnes qui se sont émues (« logiquement » compte-tenu de la maladresse de l'article), sont sur le thème que « ce qu'a fait Terre Fraternité encouragerait la polygamie en France » et « serait en opposition avec les lois de la République »...
Ceci est bien entendu inexact.
Quelle est la réalité des faits? Il s'agit d'un cas unique qui remonte à l'année 2010.
« Terre Fraternité » a été sollicitée pour le cas d'un sous-officier, « Mort pour la France » en Afghanistan. Il s'agissait d'apporter une aide financière à sa famille particulièrement démunie.
Ce sous-officier avait une famille complexe puisque qu'il subvenait, outre la femme avec laquelle il était marié, aux besoins de son ex-compagne dont il s'était séparé, et des six enfants nés de ces deux femmes et qu'il avait reconnus.
Après mûre réflexion et devant cette situation « compliquée », constatée par le chef d'état-major de l'armée de terre de l'époque lorsqu'il a rencontré les familles le jour de la cérémonie d'hommage au régiment, « Terre Fraternité » a décidé, en respect de la mémoire du sous-officier concerné, et en ayant le souci premier de ses enfants, d'accorder une aide globale d'urgence à la famille recomposée.
L'association l'a fait en âme et conscience, en ayant le sentiment, s'agissant d'un soldat « Mort pour la France », d'être dans l'esprit de « fraternité » qui l'anime.
Elle n'a, à aucun moment considéré, et à juste titre, qu'elle « encourageait, ce faisant, la polygamie en France ».
L'association a, dans d'autres situations, aidé financièrement des femmes ni mariées, ni pacsées (donc n'ayant aucun droit au regard de la loi) et mères d'enfants reconnus par des soldats tués au combat. L'association n'a pas conscience pour autant d'avoir encouragé la vie « dissolue »...mais tout simplement d'avoir pris en compte la réalité de notre société.
« Terre Fraternité » a également aidé globalement des familles comprenant des femmes mariées ou pacsées avec la victime et ayant des enfants non reconnus (donc n'ayant aucun droit au regard de la loi), mais vivant sous le toit de la victime et élevées par elle.
L'association a estimé qu'elle était, dans l'esprit de « fraternité » qui l'anime.
Réagissant « en soldat », vis-à-vis d'un « soldat Mort pour la France », l'association a voulu avoir « un geste solidaire d'humanité ».
Le conseil d'administration de « Terre Fraternité », unanime, et son président, déplorent profondément que ces événements douloureux, et toujours délicats à traiter, puissent faire l'objet de polémiques qui ne reposent sur aucune base factuelle.
Ils appellent chacun de ceux qui soutiennent nos soldats à la réserve et à la compassion, par respect pour le sacrifice de ceux qui ont donné leur vie pour notre pays.
Mais où était notre président, de fin février à début mars.
En escapade en Bretagne, il n'a cependant pas pu échapper aux paparazzi
Le chantier très en pente
On pouvait se poser cependant la question sur ces qualités de bricoleurs en voyant cette photo, mais j'ai été rassuré, il ne s'agissait que d'un test de plaques ondulées d'occasions.
Toujours en période de test
Et voila le travail, envoyez les locataires :
Locataires heureux : Grasse matinée et p'tit dej au lit...
Nous savons donc désormais que notre président est en plus un très bon bricoleur .
Discours du général d'Armée Bruno DARY, prononcé le 16 juillet 2012 lors de ses adieux aux armes.
Le mot de la fin….
Bien chers amis,
Voici 5 ans, lorsque je pénétrai pour la 1ere fois dans ces lieux magiques et symboliques, je disais à mes enfants, ce que m’avait appris la carrière militaire : « Attention, mes chéris, que ces lieux ne nous tournent pas la tête, car lorsqu’à minuit, le 12° coup sonnera, le carrosse en citrouille se transformera ! » et je rajoutais « Et en plus, ce n’est pas un conte de fée ! ».
Aujourd’hui, le 12° coup vient de sonner et c’est bien ainsi ! Mais je ne souhaite pas épiloguer sur ces 5 années passées, car seul ce qui résistera au temps aura de la valeur. Je ne souhaite pas non plus épiloguer trop longtemps sur ma carrière : l’ordre du jour a été prononcé règlementaire tout à l’heure ; et comme le dit sobrement un chant de Légion, pour dire adieu à celui qui a aimé son métier « Il a servi honnête et fidèle ! » Tout simplement et c’est bien ainsi ! Et je ne veux pas, non plus, tomber dans le poncif des campagnes d’anciens combattants, qui commencent toutes par « T’en souviens-tu, Lulu? » et se terminent immanquablement par la même rengaine : « C’était le bon temps ! », comme si l’époque était plus difficile aujourd’hui qu’hier, ou comme si nous étions incapables d’apprécier l’instant présent à sa juste valeur !
Je tiens simplement à rendre hommage à une personne, qui le mérite bien ; cet hommage, je veux l’adresser au soldat et plus particulièrement au « soldat français » !
Il y a 48h00, en effet, le Chef d’Etat-major des Armées et à moi-même, accueillions le Président de la République sur la place de l’Etoile, pour les cérémonies du 14 juillet. A ce moment-là, je lui ai dit très simplement : « Monsieur le Président, les quelque 5 0000 soldats de tout grade et de toute armée, que vous allez passer en revue et voir défiler, sont fiers d’être ici aujourd’hui, mais sachez, que tous sans exception, sont prêts à risquer leur vie, sur l’ordre du Chef des armées que vous êtes ! ».
En effet, le soldat est d’abord un homme d’action, car, dès lors que les autres moyens n’ont pu aboutir, il lui appartient alors de concrétiser une décision politique ; s’il n’a pas le monopole de l’action, en revanche, il lui revient d’agir sous le spectre de la mort, en étant conscient que le sang pourra couler, que ce soit le sien, celui de ses soldats ou de l’adversaire ! C’est bien là sa spécificité et la seule qui vaille. Mais aussi respectable soit-elle, cette spécificité unique de donne pas au soldat tous les droits, y compris sur un théâtre d’opération : bien au contraire, il agit toujours dans un cadre contraint fixé par des règles, et selon des principes éthiques qui doivent le guider dans ses réflexions, ses décisions et la conduite des opérations. Son action demeure ainsi en permanence partagée, voire écartelée entre des principes, simples, clairs, nets, purs, et presque faciles et une réalité complexe, évolutive, paradoxale, multiforme, lieu de tous les antagonismes. Si les concepts sont faciles à manier, la réalité l’est beaucoup moins ! On comprend pourquoi le Commandant de Saint-Marc, lui qui, à plusieurs reprises dans son existence eut à faire des choix existentiels entre ses convictions profondes et une situation paradoxale et ambiguë, pourquoi il a intitulé ses mémoires « Les champs de braises ». L’honneur d’un homme, en effet, et plus particulièrement celui du soldat, appelé à agir et à s’engager dans des situations extrêmes où la mort rode, consiste bien, comme on l’apprend à Saint-Cyr à discerner dans la complexité, à décider dans l’incertitude et à agir dans l’adversité ; c’est ce que Clausewitz appelait déjà en son temps le brouillard de la guerre !
Et la langue française, avec sa richesse, son histoire et sa subtilité ne s’y est pas trompée, car dans un certain nombre de termes qui touchent justement à notre éthique - nous dirions aujourd’hui nos fondamentaux - on retrouve ce paradoxe, où un principe énoncé au singulier a une signification flatteuse, alors que le même terme, employé au pluriel pour traduire son application concrète, prend une connotation péjorative, comme si ces principes purs et immatériels se couvraient de boue au contact de la réalité ! Et je voudrais rendre hommage au soldat de France, en évoquant devant vous quelques uns de ces mots, dont l’ambiguïté singulier/pluriel caractérise bien la vie du soldat et révèle en même temps son écartèlement permanent entre le respect des concepts et la conduite de l’action.
Sans doute, est-ce le mystère de la condition humaine du soldat……
Le premier mot est celui de service : d’un côté, le service et, de l’autre, les services ou les servitudes ;
Servir, disait Barrès, est le plus beau mot de la langue française ; qui d’entre nous n’est pas persuadé qu’il s’est engagé pour servir son pays, et de la façon la plus désintéressée qu’il soit, le service des armes ? Et qui n’inscrit pas sur un livre d’or, le jour de son départ d’une formation, ces simples mots « j’ai servi » ?
Et pourtant, la vie quotidienne du soldat est remplie de services, voire de servitudes c’est même le quotidien du soldat ; hier, Vigny décrivait les « servitudes militaires » ; aujourd’hui, il en est toujours de même : une affectation que l’on n’avait pas souhaitée, une mission rébarbative, une alerte qui remet en cause des projets familiaux, un tableau d’avancement qui se fait attendre, un commandement que l’on souhaitait autre ; et qui d’entre nous n’a pas vécu des moments, où l’obéissance d’amitié, si souvent évoquée, n’allait pas de soi ?
Un deuxième mot répond à ce paradoxe ; c’est la parole et, son pluriel, les paroles.
Dans la bouche d’un soldat, et encore plus chez celui qui est appelé à commander, la parole est sacrée, car elle engage ! Elle engage autant celui qui la prononce que celui qui la reçoit.
En opération, il est parfois difficile de tout écrire, surtout quand les circonstances se précipitent ; alors la parole, claire, courte, concise prend toute son importance, d’autant plus qu’il faut être certain qu’elle soit bien comprise, car toute méprise ou toute erreur peut être dramatique ! Elle revêt donc pour le soldat un caractère presque sacré, puisque l’on va jusqu’à évoquer la parole d’honneur !
Pourtant son pluriel, les paroles, l’est beaucoup moins ; il est même péjoratif ! Il n’est pas flatteur de dire des propos d’autrui que ce ne sont que des paroles… On dit d’ailleurs d’un grand soldat que c’est un homme de parole, et non pas un homme de discours ; je n’ai pas dit que les hommes de discours n’avaient pas de parole ; mais l’expérience nous montre que plus on parle, plus on risque de s’égarer et moins on est sûr de pouvoir tenir sa parole.
Le service, la parole, il en est aussi de la tradition et des traditions : que de confusions entre les deux !
Le soldat est souvent qualifié d’homme de Tradition, car les vertus militaires défient les siècles, s’affranchissent des régimes et transcendent tactique et technologie ; en effet, notre grande tradition, reine des traditions, avec un « T » majuscule, reste encore et pour longtemps notre volonté et notre fierté de servir la France ! Et la tradition dans les grandes choses ne consiste pas à refaire ce que d’autres ont fait avant nous, mais de comprendre l’esprit qui les avait amenés à faire ces grandes choses et qui leur aurait fait faire de bien différentes en d’autres temps.
Toute le reste, ce ne sont que des traditions, où le bon côtoie le moyen, parfois le folklore et même le burlesque : il est d’ailleurs paradoxal de voir que moins on est ancien en service, plus on parle des traditions, les champions dans ce domaine étant incontestablement nos jeunes camarades des lycées militaires qui rêvent, sans doute trop, sur leurs noirs bouquins ! Et inversement, plus on vieillit sous le harnais, plus on retrouve que nos traditions d’armes, si variées soient-elles, se rejoignent vers notre unique et grande tradition. Ainsi, chasseurs et légionnaires peuvent défiler selon leur propre cadence sur les Champs-Elysées, chacun selon ses traditions, mais la grande Tradition du 14 juillet reste bien que chaque formation se présente de façon rigoureuse devant le chef des armées.
Après la tradition, c’est le mot « Honneur » qui me vient à l’esprit : l’Honneur et les honneurs :
L’honneur est bien ce que l’on inculque à nos jeunes officiers, cette manière d’être, de réfléchir, de croire et d’agir, qui, au-delà des contingences et des vicissitudes, doit les guider et déterminer leur choix, surtout quand la situation devient complexe et délicate. Ma génération d’officiers n’a jamais eu à faire, heureusement sans doute, de choix dramatique entre l’honneur et la discipline, comme la génération précédente, qui fut confrontée à de véritables drames de conscience, que ce soit au cours de la 2° Guerre mondiale, ou pendant les guerres d’Indochine et d’Algérie.
Quant aux honneurs, si vous voulez bien, n’en parlons pas trop, car après cinq années de Gouverneur militaire de Paris, je crois avoir tout vu, tout lu, tout reçu, et tout entendu….J’ai simplement essayé de ne pas me faire hypnotiser par les paillettes, les apparences et, ce que l’on appelle la comédie humaine, où le paraître et les honneurs l’emportaient sur tout autre considération ! La carrière militaire est d’ailleurs bien faite, et alterne, avec harmonie et psychologie, les périodes de commandement et celles de rédacteurs !
Il est encore un mot, qui nous grandit lorsque nous l’utilisons au singulier, mais qui, au pluriel, nous rappelle notre condition humaine et surtout notre condition de soldat, c’est la mort !
En effet, qui d’entre nous, en Corniche dans l’espoir de Saint-Cyr ou à Saint-Cyr dans l’exaltation d’une vocation naissante, qui d’entre nous n’a pas chanté ces vers de Péguy : « Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d’une mort solennelle…
Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés. ».
Mais si Péguy, dans sa fougue épistolaire, a magnifié la mort, sans savoir d’ailleurs qu’elle lui donnerait rendez-vous dans les premiers mois de la Grande Guerre, la vie militaire, avec les premières opérations extérieures, avec les expériences de chef, avec les grandeurs et servitudes du protocole militaire, ici à Paris, nous a confrontés, non plus à la mort, idéalisée par Péguy et dans nos têtes de Saint-cyriens, mais aux morts avec tout ce que cette réalité traîne dans son cortège. Et encore, même là, faut-il faire preuve de discernement ; ici aux Invalides, nous avons rendu les honneurs à de grands hommes, souvent âgés, qui avaient consacré une partie de leur vie à servir la France ; bien sûr, nous étions tristes de les voir partir, de ne plus pouvoir croiser leur regard ou parler avec eux, mais un peu comme une chandelle s’éteint à l’aube, après avoir éclairé son entourage toute une nuit, nous savions que c’était l’ordre normal des choses ! Je pense à quelques uns d’entre eux : aux généraux Bizard, Saint-Hillier, Bigeard, au père Casta, à nos amis les compagnons de la Libération, Pierre Mesmer, Robert Gallet, et le dernier à être parti, Théodore, à Lazare Ponticelli, aux pensionnaires des Invalides, Jean Lartéguy, Eugène Battestini, le colonel de Mollens, et tant d’autres !
Et puis il y a ceux qui nous ont quittés dans la force de l’âge, avec qui nous aurions bien aimé faire et refaire le monde ; je pense à Jean Coulloume-Labarthe, Antoine Lecerf, Ben Simon. Je pense aussi à mon adjoint, mort pour la France à Kolwezi en 1978, le sergent-chef Norbert Daniel.
Et puis, il y a la mort au combat qui touche notre jeunesse ; sèche, brutale, violente, révoltante, elle fauche sans prévenir, frappe sans égard, meurtrit à tout jamais, mais elle reste intrinsèquement liée au métier de soldat. Ces jardins, où nous vivons aujourd’hui un moment que j’ai souhaité agréable, ont accueilli depuis 5 ans, près d’une centaine de fois, les familles de soldats tombés en Afghanistan, au Liban et en Guyane. Dans le cortège qui accompagnent à chaque fois ces morts, sont regroupés les frères d’armes, qui, bien qu’aguerris, ne peuvent contenir leurs larmes, les pères qui essaient, tant bien que mal, de garder leur dignité par égard pour leur fils, les mères effondrées, qui seraient prêtes à se sacrifier si elles pouvaient simplement redonner vie à celui qu’elles ont vu naître, les grands-parents, qui se demandent ce qu’ils font encore sur terre, alors que leur petit-fils est parti en pleine jeunesse, les enfants esseulés, qui nous surprennent toujours par leur regard sur la vie et la mort, et puis les épouses, au bord du gouffre, du néant ou de l’absurde !
Mais ces lieux nous rappellent aussi les heures heureuses de la vie et c’est pour cette raison que le dernier mot, cher au soldat, qui répond à cette ambiguïté singulier/pluriel et qui touche l’âme du soldat dans son intimité, est celui de l’amour !
En effet, dès que l’on parle d’amours au pluriel, on y ajoute presque systématiquement des adjectifs comme folles, coupables, cachées, tumultueuses, sulfureuses, … vous aurez noté cependant que ce terme se féminise aussi au pluriel, ce qui en adoucit heureusement la teneur !
Mais je préfère évoquer l’amour, au singulier, qui reste la force qui nous anime le plus !
Oui, j’ai aimé le métier des armes ; ce métier aux deux visages, si différent en temps de paix et en temps d’opérations : le temps de paix où notre richesse première est la qualité, la force et l’intensité des relations humaines et le temps des opérations où la force de caractère prend le pas sur toute autre considération, où l’on se demande inlassablement « Et si ? Et si ? » pour n’exclure aucune hypothèse et éviter d’être surpris ! J’ai aimé ce métier au-delà des contingences politiques qui l’ont fait évoluer de façon incroyable depuis mon entrée à Saint-Cyr : d’une armée de conscription de presque 400 000 hommes, montant la garde aux frontières de l’Est, face au pacte de Varsovie, notre armée de Terre, à l’instar des autres, s’est professionnalisée, a intégré la disparition de menace à nos frontières, mais a vu ses effectifs divisés par 3 !
Oui j’ai aimé nos soldats, les soldats français ; sains de corps et d’esprit, toujours volontaires, disciplinés, parfois gouailleurs ; comme le disait l’Empereur en parlant de sa Garde : « ils grognent encore, mais ils marchent toujours ! » ! J’ai connu des êtres directs, spontanés, en un mot, des gens simples, directs et gais. Avec un tant soit peu de considération et de justice, on peut alors les emmener au bout du monde.
J’ai aimé aussi la Légion étrangère et ses hommes, parce que j’ai trouvé parmi eux les mêmes vertus militaires que partout ailleurs, mais sans doute poussés à leur plus haut niveau, parfois même de façon excessive : la générosité, l’ardeur, le goût de l’aventure, la confiance, la fidélité au chef, la pudeur et le mystère aussi, l’attachement à la France, leur pays d’accueil. Lorsque l’on a l’honneur de commander des soldats de cette trempe, on a alors un impérieux devoir d’excellence et d’exigence personnelle, car ce n’est pas la qualité du soldat, fût-il légionnaire, qui fait forcément la qualité du chef ! Et chaque cadre doit continuellement se demander s’il sert la Légion ou s’il n’est pas en train de s’en servir…
Et puis j’ai aimé ma famille, mon épouse et mes enfants. Quand je suis arrivé dans l’armée française, oserais-je dire dans ma 1° affectation, il était habituel de dire qu’un officier perdait 90 % de sa valeur dès lors qu’il était marié. La vie conjugale puis familiale m’a montré exactement le contraire, qu’une épouse vous apprend ce que le métier des armes ne vous apprend pas toujours ou alors qu’à moitié : la patience dans les épreuves, la finesse du jugement, le discernement des choses de la vie, le partage de l’autorité et aussi, que la force, pour autant qu’elle reste une vertu, n’est pas la seule qui compte !
Quant aux enfants, ils nous apprennent, dès leur plus jeune âge, la confiance, l’innocence et l’importance du père, puis avec l’adolescence, ils vous font comprendre que le chef de famille doit être d’abord celui qui aime, explique, convainc et montre l’exemple en silence, c’est-à dire les vertus essentielles d’un chef militaire ou de tout chef.
J’ai aussi entendu des officiers, au soir de leur carrière s’adresser à leur épouse, en leur disant c’était en anglais dans le discours : « Chérie, allume le feu, je reviens vivre à la maison ! » ; au-delà de la plaisanterie, quel dommage pour la famille et tout simplement pour la vie ! Si l’on pouvait réécrire l’Ecclésiaste ou du moins la paraphraser, car il ne faut pas changer un iota au Livre vrai, il faudrait dire à nos officiers :
Il y a un temps pour tout sous le ciel :
Un temps pour les opérations et un temps pour l’entraînement ;
Un temps pour le service et un temps pour la famille ;
Un temps pour le travail et un temps pour le repos ;
Un temps pour la crise et un temps pour le calme ;
Un temps pour le rire, un temps pour la peine !
Pour conclure, vous me permettrez de laisser le mot de la fin à un soldat, qui appartient lui aussi à la confrérie des guerriers et qui, peut-être plus que tout autre connut et vécut les vicissitudes du soldat durant 4 ans dans la boue et la puanteur des tranchées ; c’est Rolland Dorgelès, qui termine son célèbre livre Les croix de bois par les mots suivants :
« Vous étiez si jeunes, si confiants, si forts, mes camarades : une telle joie était en vous qu’elle dominait les pires épreuves. Dans la boue des relèves, sous l’écrasant labeur des corvées, devant la mort même, je vous ai entendu rire, jamais pleurer. Pour raconter votre longue misère, j’ai voulu rire aussi, rire de votre rire. C’était le bon temps… Oui, malgré tout, c’était le bon temps, puisqu’il vous voyait vivants… On a bien ri, au repos, entre deux marches accablantes, on a bien ri pour un peu de paille trouvée, une soupe chaude, on a bien ri pour un gourbi solide, on a bien ri pour une nuit de répit, une blague lancée, un brin de chanson…
Un copain de moins, c’était vite oublié, et l’on riait quand même ; mais leur souvenir, avec le temps, s’est creusé plus profond, comme un acide qui mord… Et maintenant, arrivé à la dernière étape, il me vient un remord d’avoir osé rire de vos peines, comme si j’avais taillé un pipeau dans le bois de vos croix. ».
Peu représentés à la cérémonie du 31 à la Base nature, nous étions en force à la messe et au repas de famille le 1er septembre. La soirée a été très fraîche, pleine de rigueur dans son déroulement marqué par la remise de la valeur militaire avec palme à quatre de nos régiments TDM, le RICM, le 3e RIMA, le 3e RPIMa et le 8e RPIMA. Ceci nous a permis de retrouver les Généraux HAMEL, CANN et SALVAN, tous trois parrainant leurs anciens régiments.
Plusieurs décorations ont été remises à titre individuel aux Officiers, Sous-Officiers et militaires du rang. Bien connu de toutes les Troupes de Marine, le Colonel MADEMBA SY, franco-sénégalais a été élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d'Honneur par le Général IRASTORZA. Le Général TRAMOND a été promu commandeur de la Légion d'Honneur.
Le 41e BIMa a été rayé des contrôles et c'est avec beaucoup de peine que les spectateurs ont assisté au roulage du drapeau par le Général GEORGES, père de l'Arme et à son départ pour le musée des Troupes de Marine. Suivait la traditionnelle présentation des Sergents et Lieutenants de l'Arme sortant des écoles, la cérémonie s'achevait par le défilé aux accents de la musique des Troupes de Marine sans feu d'artifice, il y avait beaucoup trop de vent.
Le lendemain, nous avons assisté à une très belle messe en la Cathédrale de Fréjus célébrée par Monseigneur REVEL, évêque aux Armées. Le repas de famille fut moins chaleureux qu'à l'accoutumée. Peu d'autorités présentes et la météo était très incertaine.
Ont participé à ces festivités Jacques BOUTHIER, Roger DEON et Madame, Jean-Yvon FEVRIER et Nicole, Jean-Marie LEMORT, Hubert PIERQUIN, Roger RAYBOIS (et notre drapeau), Daniel VERIN et Madame. Bien entendu le Général IRASTORZA et Madame représentaient aussi l'ATDM34.
A noter la présence du Général Hervé CHARPENTIER qui salue l'ATDM34 et son Président. Il est de tout cœur à nos côtés et pense bien à nous en dépit de ses nombreuses charges à PARIS. Merci Hervé pour ton affection, nous sommes très fiers de toi ici dans l'Hérault. On t'attend dans nos rangs dans........... quelques années !
Jean-Yvon FEVRIER.
Exposition à St Clément de Rivière du 3 au 9 septembre 2012
En corrélation avec notre Bazeilles 2012, l'ATDM34 a pu présenter l'exposition Bir Hakeim dans une salle du centre Fernand Arnaud de St Clément de Rivière pendant une semaine grâce à Mr Alphonse Cacciaguera, maire, dont la fibre patriotique et l'attachement au devoir de mémoire sont connus. |
Quel rapport entre Bir Hakeim et notre Bazeilles 2012 ? En 2012, la France commémore le 70ème anniversaire de cette bataille. Sous les ordres du général Koenig, nombreux étaient les coloniaux : 1 bataillon d'infanterie de marine, le Groupe mobile N°2, formé en Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique), le bataillon du Pacifique dit « des guitaristes »... et d'autres dans le soutien.
Mr Cacciaguerra a souhaité faire un vernissage de cet exposition le vendredi 7 septembre, remerciant Michel Bain de l'avoir mise en place, appréciant la qualité des panneaux, et resituant Bir Hakeim dans les combats de la France libre. En réponse, Michel Bain a fait un parallèle entre nos pertes à Bir-Hakeim et celles d'Afghanistan pour des effectifs comparables, espérant que la France, soit encore capable de défendre son honneur et sa liberté au prix fort.
TDM34 présents au vernissage : Michel Bain, Jacques Bouthier, Paul Huberson. |
D'excellentes pages sur Bir-Hakeim ont paru dans notre revue l'Ancre d'Or –Bazeilles n° 388
Le matériel de l'exposition est disponible à l'ODAC34, 3 rue Richer de Belleval-Montpellier (Tél. 04 67 45 71 61)