Décédés
Les décédés de l'association des Troupes de Marine de l'Hérault (ATDM 34)
Musique "Ballade" avec l'aimable autorisation de Monsieur Daniel TASCA auteur-compositeur
Décès du Lieutenant Stéphane FRACHET le 2 mars 2012
Italie (43/44)
France (44/45)
Allemagne (45/46)
Indochine (47/55
Algérie (57/62))
OFFLH, MM, Croix de guerre avec 13 citations pour des Faits d’Armes pendant les Campagnes d’Italie, d’Indochine et d’Algérie.
Croix de la Vaillance
Eloge funèbre du Lieutenant Stéphane FRACHET par le Colonel Chassagneux président de l'ATDM34 :
1941 : Stéphane FRACHET a 17 ans, il s'engage et rejoint l'Afrique du nord et continue sur Dakar. Il participe dès 1944 à la Campagne d'Italie, à la Campagne de France et franchit la frontière germano-autrichienne où il est blessé.
En 1948, c'est l'Indochine pour 7 ans ! Sergent, commando parachutiste, il participe à de très nombreuses opérations en tant que commandant d'une Unité composée uniquement de Vietnamiens. Il est le seul Européen parmi les HOA-HAO. Son engagement personnel est fort. Il est l'exemple, celui que l'on veut suivre : Sa devise : Honneur et Patrie !
En 1956, c'est l'Algérie, Adjudant, chef d'un commando à dominante musulmans, il doit lutter mais aussi convaincre, même face à quelques Frères d'Armes d'hier qui sont passés dans l'autre camp. Il a toujours respecté les codes et fait preuve d'une grande loyauté mais manifeste une détermination sans faille et parviens ainsi à rallier, dès 1957, SI CHERIF avec ses 160 hommes, son ancien camarade d'Indochine, devenu Chef d'une bande rebelle.
Médaillé Militaire à 23 ans pour services exceptionnels de guerre en Extrême Orient, Chevalier de la Légion d'Honneur en 1958 , officier de la Légion d'Honneur en 2009, titulaire de la Croix de guerre; il cumule 11 citations pour faits d'Arme lors des Campagnes d'Italie, d'Indochine et d'Algérie.
Lieutenant Stéphane FRACHET, vous avez servi sous les ordres de Chefs prestigieux : De Lattre, Leclerc, Massu, Bigeard, Jean Pierre, de Saint Marc… pour ne citer qu'eux. Tous ont apprécié en vous l'Homme d'action, l'Homme de conviction, l'Homme d'Honneur !
Vous avez participé activement à la libération de la France et l'avez servi avec honneur en tout temps et en tous lieux. Nous garderons et transmettrons votre mémoire. A Dieu.
Marcel RIVIERE REICHENBACH est décédé le 1er mars 2012
Rappel de carrière :
Décorations
CH/LH, MM, CG 39/45, TOE (4 Citations)
Articles rédigés par Michel Bain au titre de l'association des décorés de la légion d'honneur au péril de leur vie :
Rappel de la carrière militaire du sergent de la Coloniale Marcel Rivière
Notre ancien, Marcel Rivière, s’est éteint au Centre hospitalier de Fenailles (Séverac le Château) le 1er mars 2012 dans sa 87ème année.
Aveyronnais « pure souche » des Cannabières (commune de Salles Curan), il avait interrompu ses études et rejoint le maquis en 1944.
Séduit par le métier des armes et épris d’aventure, il s’engage dans la Coloniale et part en Indochine pour un premier séjour (1947/1949) au Tonkin, au 6ème RIC.
Après une année en France au 3ème RIC à Maison Laffitte, il repart pour un 2ème séjour en Indochine (1950/1953) au 21ème RIC.
Sa brillante conduite au feu comme chef de groupe, chef de section ou à la tête de partisans dans le secteur de Nam Dinh ou sur la frontière de Chine, lui vaut d’obtenir 6 citations élogieuses, la Médaille Militaire, et, des années plus tard, d’être fait Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Marcel quitte l’Armée peu de temps après son retour en métropole et va poursuivre des études philosophiques en Suisse. Il y rencontre son épouse et travaille comme relieur.
A la retraite, il se retire aux Cannabières.
Veuf depuis quelques années, notre camarade avait conservé un très fort attachement avec le Vietnam, gardait pieusement le souvenir de son épouse, heureux de vivre dans son cadre ancestral, entre promenades avec son chien, lectures, et discussions avec voisins et amis.
Marcel Rivière a fait honneur aux armes de la France, à la Coloniale et sa famille et ses amis.
Article rédigé par Michel Bain au titre de l'association des décorés de la légion d'honneur au péril de leur vie :
UN VRAI ET « VIEUX » SOLDAT NOUS QUITTE
D’abord, comme il a fait sa carrière militaire dans la « Colo », une importante délégation de l’Amicale des TDM, conduite par le Colonel(E.R) Vincent RABOT, était présente aux obsèques; il faut y ajouter les présidents délégations et drapeaux des associations patriotiques locales ( Comité d'entente de Millau, SEMLH, Médaillés militaires, ONM, Retraités militaires, combattants de moins de 20 ans, Anciens d'Indochine) et de nombreux amis de ce petit coin de France où il avait su se créer des liens solides.
Les cérémonies ont eu lieu en présence de membres de sa famille et de celle de son épouse.
Oui, en effet, Marcel RIVIERE, s’est éteint au Centre Hospitalier de Séverac le Château le 1° mars 2012.
Aveyronnais de pure souche, Marcel s’était replié là, après une carrière militaire, bien remplie, depuis son engagement dans le maquis en 1944, puis celui dans la Coloniale où il s’illustra brillamment, surtout en Indochine. Cité cinq fois dont une fois avec palme, titulaire de la Médaille Militaire, puis fait chevalier de la Légion d’Honneur, il était le type même du combattant courageux, efficace, mais toujours modeste.
Il vouait un véritable culte à cette Indochine où il avait « décroché » toutes ses médailles. Revenu en Métropole, il va suivre des études de philosophie en Suisse où il rencontrera celle qui deviendra son épouse Avec elle il se replie sur les Canabières dans l’Aveyron, et depuis son veuvage, il vivait paisiblement dans ce cadre ancestral, promenant son chien fidèle, discutant avec ses voisins et amis et recevant avec beaucoup de joie les visites amicales que la Section lui rendait de temps en temps, malgré l’éloignement. Quelques jours avant son décès, Michel Bain et Guy Meunier, un de ses vieux amis depuis soixante ans, venaient de lui rendre une visite, à l’hôpital, sans illusion sur son décès qui allait survenir bientôt.
Au cours de la cérémonie, que l’Association avait organisée et à laquelle notre Section, grâce au dévouement de Michel Bain, de Meunier et de Jacques Bouthier a participé, un bref rappel de son passé militaire a été lu par Roger Fiorio, Président de Section DPLV, puis Mme Ourieux,le pasteur protestant, nous a invité à réfléchir sur la condition humaine. La salle était bien remplie, par tous ceux, voisins ou amis, qui avaient pu faire le déplacement, malgré le froid glacial dans cette arrière pays au climat rude, et ou pourtant Marcel avait vécu heureux jusque là. Entouré, dans son cercueil, par les nombreux porte Drapeaux des DPLV de la Coloniale et des Associations patriotiques locales, Marcel, a pu, depuis le Ciel, espérons le, entendre l’hymne des Troupes de Marine entonné par l’assistance, accompagné par la trompette de Shira , membre des TDM.
En fin d’après midi, accompagné de fidèles, comme Bain, Bouthier ou Meunier, pour ne citer que les membres des DPLV, ses cendres a été déposées au cimetière des Canabières, village qu’il aimait tant au cours d'une brève cérémonie. Le colonel Paul Chassagneux , président de l'ATDM34 a évoqué les derniers moments de convivialité vécus avec le défunt... Lecture de poèmes, ultime prière... sonnerie aux Morts, refrain de l'extinction des feux...
Mon cher et vieil ami, Marcel Rivière, nous te regretterons toujours et que Dieu te garde auprès de lui ; et si tu jettes de temps en temps depuis le Ciel, un oeil amical sur nous, sache que nous le ressentirons certainement.
Adieu, Marcel !
Éloge prononcé, le 26 octobre 2011 en l'église Saint Paul de Puisserguier,
Jacques, tu étais le Délégué de l'Amicale des Troupes de Marine de l'Hérault pour le secteur de Béziers.
Tes principales qualités auront été le dévouement et le sens aigu du bénévolat au profit du monde Associatif, que ce soit au sein de notre Association, celle des Retraités Militaires à Béziers ou celle que tu affectionnais particulièrement des « Télégraphistes Coloniaux » d'Agen, Ce Corps si particulier dont tu étais originaire.
Ta carrière Militaire t'a conduit :
Tu entamais alors une seconde carrière, dans le civil cette fois-ci.
Arrivé à la retraite, tu participais activement à l'organisation du Congrès National des Troupes de Marine à Agen, chacun se souvient également de l'Assemblée Générale de notre Association que tu avais organisé avec la collaboration de Xavier et Jacques Olivier en 2002 à Béziers et j'en passe. Ton implication sans faille à la cause des Anciens combattants, te vaudra d'être distingué une fois encore et de recevoir la médaille associative du Mérite Colonial.
Toutes nos pensées se portent maintenant vers ton épouse Geneviève, ta famille : Tes 4 enfants, tes 4 petits enfants et ton arrière petit-fils (dont tu n'auras malheureusement pas eu trop le temps de profiter) !
Cette famille qui a été souvent liée à certains d'entre nous qui ont été les témoins d'événements heureux dont le mariage de Nicolas et Valérie dans le village voisin de Quarante, ou qui ont partagé les compétences de Xavier lorsque notre association en était à ses balbutiements en Informatique avec toi Jacques Olivier si présent ces derniers jours, et ta fille Laurence que nous connaissions un peu moins puisqu'elle habite en Bretagne.
Rien n'est pire que l'oubli, nous ne t'oublierons pas Jacques, repose en paix.
Lieutenant-colonel (ER) Georges Bartoli
Henri PIBOULEAU est décédé le 3 septembre 2011
Cahier de Marche indochine 1952-1953
Né le 26 novembre 1929 à Béziers, Henri s'engage dans les Troupes de Marine à 20 ans.
Il rejoint le 13ème RTS stationné à Alger ou il suit une formation de base de soldat et le cours des mécaniciens.
Il rejoint Saigon en septembre 1951.
Caporal Chef il est affecté au BMTS 92. A la tête de sa section de supplétifs il est cité à l'ordre de la Brigade, le 15 avril 1954, pour une remarquable action offensive face à un ennemi très supérieur en nombre.
De retour en métropole fin 1953 il est nommé Sergent et affecté au 24ème RIC. Breveté parachutiste en juin 1954 à Carcassonne il est rejoint le Bataillon de marche du 24 à BATNA au sud de Constantine en Algérie.
Désigné pour continuer ses services sur la Côte françaises des somalis il part à Djibouti fin février 1957 pour servir à la 4ème compagnie du 16ème Bataillon d'Infanterie de Marine stationnée à Ali Sabieh proche des frontières somaliennes et éthiopiennes.
Il rentre en France fin 1959 pour rejoindre le centre d'instruction du 3ème RIMA à Rueil-Malmaison, puis au centre d'instruction du matériel à Montluçon.
Il termine sa courte, mais dense et captivante carrière, au 65ème RIMA à Albi.
A partir de 1965 une nouvelle vie dans les travaux publics commence sur Béziers, sa ville natale. Avec Francine, épousée en novembre 1954, il retisse les liens d'amitié et intègre les associations d'Anciens combattants mais aussi ses amis radiesthésistes.
Philatéliste, passionné de rugby, lecteur assidu d'ouvrages historiques mais aussi bricoleur tu n'as cessé, mon cher Henri, de rechercher et d'offrir la simplicité, la discrétion et la convivialité.
Tes Amis présents aujourd'hui sont venus saluer l'Homme de conviction et de devoir, l'Epoux attentionné et le Marsouin fier d'avoir servi dans la Coloniale.
Henri est titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de guerre TOE avec étoile de bronze, de la Médaille coloniale et des Médailles commémoratives d'Indochine et d'AFN.
A Dieu l'Ami. Repose en paix.
Paul CHASSAGNEUX
06 septembre 2011
Notre ami José Desmergers nous a quitté le 26 Mai 2011.
Eloge funèbre de José Desmergers du général Serpol (promotion général Laperrine) cliquer ici
En l’église ND de la Paix de Montpellier
Adieu ami José
Nous étions une trentaine de l'ATDM34 à être présents ce matin du 30 mai 2011 pour dire un dernier au revoir à notre vice-président et ami le Colonel José Desmergers.
Le 21 RIMa, prestigieuse unité, qu'il avait eu l'honneur de commander, était présent pour honorer l'un de ses anciens chef de corps.
Le colonel Nicolas JOVANOVIC, chef de corps actuel, était présent avec un piquet d'honneur et une délégation de l'ANA 21 menée par J. Bourreau, son président.
Ils marquent, par leur présence, ce lien indéchirable et invisible qui unit et unira toujours ceux qui ont servi sous l'Ancre et ceux qui la servent aujourd'hui.
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Sa grande famille avec ses trois fils, ses sept petits enfants étaient tous au coté de Claude son épouse, si courageuse.
Après l'hommage du Général Serpol, délégué régional de sa promotion "Général Laperrine" et de ses amis de l'ANOCR, chacun de ses enfants, avec une très grande dignité, mais non sans émotion, a rappelé sa fierté d'être le fils de José, "le marsouin", le « Petit Prince ». La très belle chorale de « Notre Dame de la paix » a fait vibrer, par son dynamisme, les cantiques et les chants, l’église emplie de fidèles. José n’a pu que les entendre et être heureux de cette communion.
Ses amis, marsouins et bigors, marcheurs de l'ANOCR, fidèles paroissiens… étaient venus nombreux, attristés par ce départ soudain, brutal, sans préavis. Des interrogations, des regrets… marquaient les visages.
L'hymne de l'infanterie de Marine a donné le signal de ton départ vers les terres d'Auvergne et je ne citerai que ce petit mot si joliment et si tristement dit par une amie : "Maintenant que José est parti qui nous fera des compliments à nous les femmes."
Adieu José
VR
Quelques autre photos souvenirs de l'ATDM34 et de l'ANOCR : Cliquer ici